-
semaine 7
Semaine 7
Samedi 1° juillet
Nous sommes arrivés la veille à Canmore pour entrer dans le parc de Banff
ce samedi, mais vouloir aller au Lac Louise et au Lac Moraine un samedi 1°
juillet, jour de fête nationale, c’est visiter le Mont St Michel un 14 juillet !
Il y a du monde, en plus pour limiter les nuisances, depuis 2023,
les accès sont réglementés : on ne peut plus aller au lac Moraine en voiture individuelle, donc tous les parkings sont blindés, et les navettes
du parc à petit prix déjà réservées. On a trouvé un service de bus
type « drop on- drop off » (qu’on pourrait traduire en français par
« montées descentes aléatoires »pour un prix raisonnable
(29 euros par personnes)
Après deux passages sous la pluie en 2016, on a enfin pu voir ces lacs sous
le soleil
Le lac Louise et son hôtel de luxe
Le lac Moraine, sa couleur bleu profond et les touristes en canoë
Dimanche 2
On a remonté la route des glaciers, elle permet d’accéder d’abord à
deux superbes lacs, le lac Bow et le lac Peyto
puis la route dévoile plusieurs glaciers, formant un champ de glace
le ticket d’entrée au parc étant valable jusqu'à 16 h du lendemain de son achat, on sort du parc pour bivouaquer.
Lundi 3 :
On reprend un ticket d’entrée; le matin, on a remonté le canyon de maligne, très encaissé.
L’après midi, il pleut: c’est le moment de faire des courses.
Mardi 4
On profite de notre deuxième journée pour longer la rivière Athabasca,
beaux paysages et activité touristique de rafting.
Le long du chemin, des bêtes, grosses et petites; on a même vu un ours
traverser la route juste derrière nous (trop tard pour la photo)
Mercredi 5 :
On monte vers l’Alaska Highway jusqu’à Grande prairie. On nous accepte
sur le parking du casino, après demande d’autorisation ;
Jeudi 6
On a rejoint la ville de Dawson Creek en traversant une zone de fumées
due aux feux de forêt.
Dawson Creek est le kilomètre zéro de la « Alaska Highway »,
ce qui donne droit à des stèles et photos
Vendredi 7
Autour de Dawson Creek, c’est une zone d’extraction du gaz de schiste
par fracturation hydraulique, ce qui explique son développement en 7 ans.
Tous les chemins forestiers sont maintenant interdits d’accès et les
installations se multiplient. Plus les activités qui en découlent augmentent,
plus il sera difficile de changer de cap ; l’écologie et l’avenir de la
planète attendront.
Au-delà de Fort Nelson, le paysage change et redevient montagneux,
un ours broute les fleurs le long de la route
Samedi 8
On a rejoint Watson Lake, où les touristes ont coutume de placer un
écriteau avec leur origine. le long de la route, on a reçu des fumées de
feux de forêts qui colorent le ciel en rouge
Remarque : il est plus difficile de bivouaquer dans las villes qu’en 2016: d
e plus en plus de lieux sont marqués « no overnight parking »,
à cela plusieurs raisons sans doute :
L’affluence grandissante, ressentie comme un « envahissement »,
(comme en France, il se vend énormément de « véhicules récréatifs »)
La taille des ensembles, qui parfois, sur un parking de super marché
mobilisent 10 places de stationnement ;
Le comportement de certains qui étalent tables et chaises comme
dans un camping (phénomène connu aussi en France dans les aires
de camping cars)
L’exagération de durée : dans les commentaires, sur le net, des Walmart
rapportent des séjours de plus d’une semaine ;
qu’en sera-t-il dans quelques années ?
.
-
Commentaires