On a repris le même avion pour rejoindre Bangkok.

A la pesée, nos bagages dépassaient de 3 kg le forfait qu’on avait payé à 

l’aller. On nous demande 24 dollars, je donne 25, au lieu de me rendre la

monnaie, on me dit que ça ferait 50; explications dans un anglais accentué 

SE asiatique que je ne comprends pas bien. On montre le récépissé de l’aller

finalement, les 25 feront l’affaire, en cash, sans reçu... Au total, une 

compagnie « normale » n’aurait pas coûté beaucoup plus. On ne prendra

plus JAMAIS de low-cost.

Retour à la guesthouse choisie la dernière fois, vue sur le canal depuis la

terrasse

Visite au musée national; très beau musée, des porcelaines

des tissus et habits, des palanquins et carrosses, quelques bouddhas

trés minoritaires . Le musée se répartit dans plusieurs beaux

batiments

Grande esplanade devant le what Pho

Puis on a acheté à la guesthouse une excursion comprenant 

un marché sur une voie ferrée : étals sont démontés 

partiellement quand le train passe ( au pas)

Dans la même sortie, visite au marché flottant de Damnoen 

Saduak,

en fait un marché d’article pour touristes, car aucun

thailandais n’y vient plus, et les barques chargées de légumes 

sont là pour les photos, Il reste de jolis bateaux et des maisons

sympas sur les rives

Enfin pour ce dernier jour, avec un peu de pluie, on a circulé 

sur les canaux, un moyen agréable de découvrir Bangkok

Un détail qui nous avait surpris, si les papiers officiels sont

datés 2020, de nombreux documents et calendriers sont en

2463 ( de l’ère bouddhique) mais normal après tout. Pourquoi

ici choisirait on de dater à partir de l’hypothétique date de

naissance d’un hypothétique jésus, imposé 17 siècles plus tard?

notre ego d’occidental en prend un coup.

Aux dernières nouvelles, notre avion est maintenu, on espère 

rentrer comme prévu via la Finlande, sans être « quarantainisé »

Et merci à ceux qui nous ont suivi et commenté , on espère 

bien repartir après l’épidémie.

A la veille de reprendre l’avion pour Bangkok

Heu... pas sui là svp...

Un dernier coucher de soleil sur la plage de Midigama

Et on a rejoint Negombo, qui est l’aéroport international de

Colombo. Un premier train bondé : c’était dimanche, et suivait

le jour de pleine lune ( parce que ici, les jours de pleine lune sont

jours de fête, et on en profite pour aller en famille)

Conclusion: 3 h debout dans le couloir. Puis un deuxième train

en 3 eme classe, mais assis.

Promenade dans Negombo

Barques au bord du canal

Un beau spécimen

La ville compte quelques belles maisons de l’époque coloniale

Un parapet original

(époque plus récente)

On a ensuite parcouru le marché aux poissons,

Plein la vue...et les narines

Filets plein de « friture »

Et retour par le marché au légumes.

Conclusion: le guide « Lonely planet » écrit quelque part :

attendez vous à des hébergements de rapport qualité / prix

plus faible que dans les autres pays asiatiques; il pourrait 

ajouter : et pour le reste aussi d’ailleurs. Le Sri-lanka est

une destination sympa, mais pas un « must » de la planète 

Après l’intéressant parc d’Uda Walawe, cap au sud sur la station balnéaire 

de Midigama.

A proximité, une plantation de thé spécialisée dans le thé blanc. Les

bourgeons sont cueillis avec des gants et des ciseaux pour qu’aucune 

main ne les touche: ainsi voulait l’empereur de Chine, et la tradition est

restée

On est allé en tuc-tuc

Découverte des plantes et dégustation 

Autrement Midigama est une base de départ pour l’observation 

des baleines bleues qui passent au large. Certains regrettent 

qu’on les dérange, mais sûrement moins que quand on les

chassait. Mais nous, qui avions vu les baleines venir à nous

à Valdes, et non le contraire, préférons s’abstenir.

C’est également un lieu de surf; on admire ces gens qui restent

dans l’eau des heures à attendre pour profiter de la vague, ou pas

Guesthouse avec vue mer, accès privé si on veut

L’océan indien, et plus rien jusqu’à l’Antartique

Sur les plages, des bateaux à balanciers, ancêtre des catamarans 

et des poteaux utilisés par les pêcheurs (jadis pour pêcher,

maintenant beaucoup pour la « photo.money »

Visite de Galle, la ville à l’intérieur des remparts est la plus

belle que nous ayons vu au Sri-lanka, même si elle fait

un peu ville musée 

L’ancien hopital

Le « Flag rock« 

La « Old gate« 

Le phare et un banian impressionnant

La « clock tower »

Une rue de la vieille ville

Et deux « Morris minor » , véhicules de collection 

 
Retour sur la nourriture: on a découvert le « Curd« , sorte de lait

caillé de bufflonne que l’ on mange avec du sirop de sucre

Delicieux

A part ça, on dit que la nourriture pimentée est la norme

ici, et que les gens y sont habitués, mais, en allant dans une 

pharmacie pour acheter du répulsif, on a pu apprécier la taille 

et le nombre des boites d’anti-acide. et de pansements d’estomac

qu’on vendait... Révélateur... Chez nous, on remet en cause

la consommation de viande rouge et de sucre, il faudrait peut-être 

penser ici aux piments...

On est allé à Tangalle, plages et petit port de pêche . C’est un « coup de 

cœur » du routard, mais le routard du Sri-lanka nous a déçu : imprécision 

pour trouver certains lieux, manque d’info sur des jonctions, jugements 

dithyrambiques sur des endroits moyens selon nous....

De jolis bateaux, criée et poisson à vendre

Le camion du mareyeur

Puis on est « remonté«  au parc d’Uda Walawe ; on pouvait 

y aller directement depuis Ella, mais justement, le routard

ne le mentionnait pas (le Lonely non plus)

On part donc pour un « safari »

Celui ci s´effectue en jeep 6 places, mais on est 2 dans la plupart

l’emploi d’un nombre maximum de chauffeurs, et le paiement 

de la taxe d’entrée par voiture semble l’emporter sur l’impact,

alors ils ne cherchent pas à grouper.

On observe d’abord des oiseaux

Puis des buffles d’eau

Quelques autres habitants du coin

Et puis on arrive sur un rassemblement d’éléphants près 

d’une pièce d’eau

Ce sont des éléphants en liberté, plutôt que sauvages,

car ils sont habitués aux défilement des 4x4, mais c’est

fantastique de voir toute une famille s’ébattre 

co-habitation 

On pourrait regretter le nombre de véhicules à l’arrêt pour

les observer, mais cela ne semble pas les déranger.

Beaucoup de gesthouses ont l’air chic ( boiseries façon 

accajou, fermeture en laiton etc...), mais souvent, le

bois a travaillé, les fermetures ne ferment plus, et tout comme

çà 

Enfin, on s’y fait....

De nouveau le train de Haputale jusqu’à Ella; une vingtaine de km, mais 

une heure de traversée de paysages superbes, forêts et plantations de thé 

Arrivés à Ella, nouvelle guesthouse à escalier; 121 marches 

avec valises, mais de là-haut,  belle vue sur la campagne

et les écureuils 

On a aussi aperçu des mangoustes, preuve qu’il peut y avoir

des serpents dans la région 

Activités: on est allé voir passer le train sur le pont à 9 arches,

Ce pont est LA curiosité architecturale non religieuse du

Sri Lanka.

On y était, mais pas tout seul

Autrement, en architecture religieuse, il faut reconnaître que

les temples et stupas Sri lankais ont tendance à ressembler 

à des cloches à fromage 

Deuxième jour, nous montons au « little Adam’s peak », point de vue d’où 

l’on a un aperçu sur toute la région; mais encore des marches. (  celles-ci

on ne les a pas comptées) La vue de là-haut vaut le coup d œil, car il n’y

a pas 20h de brume par jour, comme dans la région d’ Haputhale 

En redescendant, on retraverse les plantations de thé.

Avant de commencer la cueillette, des ouvrières proposent

de les prendre en photo, moyennant « money », c’est de bonne

guerre

Ella est maintenant un bourg super touristique, les environs sont

beaux, mais la ville est défigurée par les constructions 

anarchiques, (hôtels en devenir). Ce n’est qu’une succession 

de restaurants, guesthouses et boutiques souvenirs

Quelques tentatives de mieux intégrer 

Vue la descente de la montagne , et la conduite des bus, on a 

réservé dans un taxi collectif pour joindre Tangalle sur la côte.

Un peu plus cher ( 26 euros au lieu de 3 ou 4), mais plus tranquille