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semaine 13
Samedi 12 :
On se rend à Skagway sous la pluie et le vent. Cette ville est née au
moment de la ruée vers l’or, et vit maintenant par et pour le tourisme
de croisière :
Quand nous arrivons, les touristes reviennent se réfugier dans le
bateau avec les ponchos plastiques qu’on leur a fournis
Dimanche :
le temps s’est amélioré, le soleil est là, même si le vent est
toujours présent. Les touristes des bateaux repartent vers leurs
excursions ou sillonnent la ville
elle compte quelques cabanes conservées,
et des maisons historiques du début 20°
On prend la route de montagne pour admirer le panorama sur la ville
puis on repart vers Carcross, en repassant la frontière canadienne sans
problème. La route longe le très beau lac Tutshi.
Puis on bivouaque au bord, sur une plage
Lundi :
On atteint Carcross par une belle route. Ce bourg conserve quelques
vieilles maisons et véhicules
Un couple franco allemand qui doit reprendre l’avion nous donne
deux canettes de cidres qu’ils ne peuvent emmener. On en profite
pour faire des crêpes ;
conclusion : on propose aux techniciens agro alimentaires
de la firme de venir faire un stage en Normandie pour apprendre
à faire du cidre. Pour nous, nos prochaines crêpes seront
accompagnés d’un coca ; ça au moins ils savent faire
Mardi
On suit la route qui va nous mener à Hyder, (sud Alaska)
toujours bordée de beaux lacs
Mercredi et jeudi
On a rejoint Hyder, pour voir la rivière où remontent les saumons; sur le côté
de la route, on aperçoit un ours, contrairement à l’habitude, celui
n’apprécie pas notre présence, comme montre son baillement
et le fait qu’il tire la langue, signe de nervosité,
il part finalement dans les fourrés.
A la rivière, les saumons luttent contre le courant avant de pondre et mourir
On ne verra pas d’ours les pêcher, mais une mère et ses deux oursons qui
hésitent, puis renoncent : trop de spectateurs ?
Vendredi
Montée au glacier Salmon, superbe.
Mais la zone est occupé par un chantier, sans doute le forage pour
gaz de schiste, qui saccage tout.
A part ça, on n’investit plus dans le carboné, et on demande aux touristes
de bien respecter la nature sauvage…message reçu !
On se rapproche de Prince Ruppert ; avant le bivouac,
vue sur le « Bear glacier » on l’avait vu à l’aller sous le ciel gris, et là sous le soleil
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